Désirées.Devienne.                          251
D ESTREL (Thérèse), actrice de l'Opéra-Comique en 1738 et 1739. Pendant ce temps, elle joua sur le théâtre les rôles de Thérèse dans les Vieillards rajeunis, opéra comique en un acte, dc Lesage et Fromaget ; Catin, ou la jeune fille qui a perdu son oiseau, dans le Magasin des choses perdues, opéra comique en un acte, de Fromaget, et Henriette dans les Noms en blanc, opéra comique en un acte, avec un divertissement et un vaudeville, par Fromaget. A la fin de 1739, elle quitta l'Opéra-Comique pour aller jouer à Lyon.
(Dictionnaire des Théâtres, II, 298 ; HI, 284, 513 ; VI, los.)
D ESVOYES, danseur du spectacle des Grands-Danseurs du Roi vers 1778; c'est lui qui exécutait l'Anglaise, danse que l'on voit figurer si souvent sur les programmes du théâtre des Grands-Danseurs du Roi.
(Histoire des Petits Théâtres, par Brazicr, I, 8.)
D EVIENNE (MAYER, dit), ancien joaillier, fut directeur de l'Opéra-Comique de 1732 à 1734, en société avec le comé­dien Hamoche et Boizard de Pontau.
I
L'an 1733, le famedi 11 juillet, dix heures du matin, en l'hôtel et par­devant nous Denis Girard, etc., ett comparu fieurMayerDevienne, entrepreneur dc POpéra-Comique, demeurant rue de Seine, paroiue St-Sulpice : Lequel nous a rendu plainte contre le fleur Bataille, brigadier du guet, et nous a dit que l'on lui vient dire de toute part que le fleur Bataille, avec lequel il n'a aucune relation, répandoit journellement dans le public que ledit fleur plaignant étoit un fripon, un gueux et un fcélérat. Que notamment il a appris que cette nuit ledit fleur Bataille, étant arrêté avec fa brigade rue du Gindre près d'une maifon dont eft principal locataire le nommé Orel et où demeure le nommé Bounin, ces deux derniers s'entretenant enfemble, femmes, voifins et amis, de l'Opéra-Comique, de la manière gracieufe avec laquelle ledit fleur Devienne conduifoit fon fpectacle et quelle pièce l'on y jouoit, le fleur Bataille, qu'une pareille converfation ne devoit pas regarder,